Qui dit sinistre, dit respecter une série de délais pour être pris en charge. Tous les sinistres doivent être déclarés à l’assureur, cinq jours ouvrés après sa constatation. Il y a deux exceptions à ce principe. En cas de vol, le propriétaire dispose de 24 heures à partir de la constatation du vol pour déposer une plainte auprès de la gendarmerie. Et de deux jours ouvrés pour le signaler à son assureur. Ce dernier délai peut être un peu plus long selon les contrats. En cas de catastrophes naturelles, le délai est de 10 jours à compter de l’arrêt ministériel au Journal Officiel.
Grâce à Internet et notamment aux applications mobiles, une grande partie des déclarations peuvent se faire en ligne soit en téléchargeant le formulaire soit en utilisant l’e-constat. Le mail est aussi un outil pratique pour la communication des pièces justificatives. Dans tous les cas, il convient de toujours préciser : ses coordonnées, le numéro du contrat d’assurance, la nature du sinistre, l’état du véhicule et des biens qui étaient à l’intérieur, une description du dommage, les dégâts causés à d’autres… Tout ceci permet d’avoir un dossier rapidement pris en charge.
La connaissance de l’identité des victimes éventuelles facilite la gestion du versement des indemnisations. Cela étant, il existe le fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages (FGAO). Sa mission est de dédommager des frais matériels et hospitaliers à la suite d’accidents entraînant des dommages corporels et matériels, lorsque le conducteur ne dispose d’aucune information sur l’identité du responsable de l’accident, ou si celui-ci n’est pas assuré. Le fonds intervient sur sollicitation du conducteur avec une lettre recommandée avec accusé de réception en joignant des justificatifs et un descriptif des dégâts. Mieux vaut ne jamais traîner pour faire ce type de démarche, car il y a toujours une enquête.