Pour faire face aux risque financier d’un accident, ne pas peser sur la famille ou ne pas grever sa succession, le recours à une solution d’assurance s’impose.
Le contrat de dépendance pur
Sur le marché de la protection sociale, il existe bien une offre spécifique à la dépendance. Des contrats suscrit à titre individuel ou collectif, couvrent le risque de dépendance, partielle ou totale et lui seul. L’assuré verse des primes et si le risque survient, il recevra un capital ou une rente mensuelle. En revanche, si l’assuré ne devient jamais dépendant, les sommes versée sont perdues. Ces contrats dits à fonds perdus présente un autre inconvénient : si la cotisation ne devait plus être versée, le risque ne serait alors est plus couvert.
Avec ces contrats, l’assuré peut également bénéficier de prestations supplémentaires propres à la dépendance : assistance pour orienter et aider l’assuré à trouver un établissement adapté, mise en place des services d’aide à domicile, ou encore soutien psychologique. Enfin leurs tarifs dépendent notamment de l’âge de l’assuré au moment de la souscription et son état de santé. Il est conseillé d’y souscrire avant 50 ans.
L’assurance-vie avec option dépendance
Plutôt que d’épargner à fonds perdus, il est préférable de privilégier les contrats d’assurance-vie avec option dépendance, avec lesquelles, si la dépendance n’intervient pas, le capital épargné reste la propriété de l’assuré. Dans un contrat d’assurance vie dont la garantie principale est le décès, l’option dépendance permet au souscripteur de percevoir une fraction du capital prévu au profit des bénéficiaires, sous forme de rente viagère mensuelle s’il devient dépendant. Dans un contrat d’assurance-vie dont la garantie est l’épargne-retraite, la couverture du risque de dépendance à titre complémentaire permet à l’assuré qui devient dépendant de percevoir immédiatement la rente qu’il aurait perçu à un âge défini, majorée et souvent assorti d’un capital destiné à faire face à des dépenses imprévues comme l’équipement du logement).
Attention toutefois, certains contrats ne couvrent que la dépendance totale, alors que la probabilité de se trouver dans une situation de dépendance partielle est plus grande. D’autres points de vigilance à l’option dépendance, qui peut être prise à tout moment : le délai de carence. Inexistant en cas d’accident, il peut aller jusqu’à 3 ans dans les autres cas. Enfin, les frais de gestion de ces contrats d’assurance vie avec option dépendance sont plus élevés, de l’ordre de 3 % de plus, en raison des frais d’arrérage (transformation du capital en rente).
Avantage fiscal
Si l’option rente d’un contrat d’assurance-vie classique est rare, elle présente ici un avantage fiscal. La rente est en effet moins imposée que celle versée au titre d’un produit d’épargne retraite qui en bénéficie que d’un abattement de 10%. Seule une fraction du montant est taxée et soumise aux prélèvements sociaux de 15,5%, déterminée en fonction de l’âge de l’assuré. La part taxable est de 70% du montant si la première mensualité de rente est versée avant les 50 ans du bénéficiaire, de 50% entre 50 et 59 ans, de 40% entre 60 et 69 ans et de 30% s’il a 70 ans révolus. Enfin, si le titulaire devient totalement dépendant, la rente perçue est totalement exonérée d’impôts.