L’une des clés de la réussite du projet immobilier réside dans le choix du bien, et son examen minutieux. Une étape qui ne doit rien laisser au hasard.
Neuf ou ancien ?
En premier lieu, l’acquéreur doit arbitrer entre deux marchés spécifiques : le neuf et l’ancien. Si vous voulez un logement fonctionnel, confortable et pas trop consommateur d’énergie, optez pour du neuf. Ascenseur, isolation, parking, optimisation de l’espace, un logement neuf, ou tout au moins moderne, offre ces caractéristiques, au détriment du charme de l’ancien. L’immobilier neuf est en général plus cher que l’ancien, mais il bénéficie aussi d’un coup de pouce de l’Etat, de droits d’enregistrement moins élevé et d’une exonération de taxe foncière pendant deux ans, compter de la date d’achèvement des travaux. Cependant, sachez que l’offre en neuf et moins étendue que dans l’ancien.
Déterminez vos priorités
Déterminez très en amont vos priorités. Offre de transport, proximité des écoles, crèches, parcs, et commerces actuels et à venir : un bon emplacement se paie, mais rendra également le bien plus facile à vendre. Vous voulez privilégier l’espace, un étage élevé, une vue dégagée, un balcon ou un bien sans travaux ? Il vous faudra sans doute faire des choix. N’attendez pas le dernier moment. Enfin, multipliez les visites pour vous faire l’œil et avoir une bonne connaissance du marché.
Ne rien laisser au hasard
Vous avez identifié un bien ? Examinez le scrupuleusement. Voisinage, bruit, plomberie, chauffage, lumière, humidité, mais aussi combles, toiture, sans oublier les éventuelles parties communes. Pour protéger l’acquéreur, le vendeur devra procéder à des diagnostics techniques (termites, plomb, amiante, énergie) qui vous seront transmis. Si vous projetez des travaux de rénovation ou d’aménagement, faites visiter le bien par un architecte ou un entrepreneur, lequel vous éclairera sur leur faisabilité technique et leur coût à intégrer dans le prix d’acquisition. Cela vous évitera une mauvaise surprise, une fois engagé dans le processus de vente. Enfin, procurez-vous le règlement de copropriété pour anticiper le montant de vos charges, et les derniers procès-verbaux d’assemblée générale pour savoir si des travaux dans les parties communes ont été votés.