Atouts et précautions

Atouts et précautions

Oeuvres d’art, voitures de collections, grands crus, chevaux de course : autant de placement plaisir qui peuvent se révéler de bons investissements. Dans un environnement de taux négatif, la quête de rendement incite les investisseurs à revoir leur stratégie de placement. Une bonne opportunité pour envisager des placements alternatifs. Investir dans une oeuvre d’art, un grand cru de Bordeaux, une voiture de collections, un cheval de course permet d’allier l’utile à l’agréable.

Des valeurs refuge

Ces actifs ont le mérite d’être tangibles ce qui rassurent leurs propriétaires dans une période de crise financière. Ils sont déconnectés des marchés financiers. Ce sont donc des investissements sécurisants. Leurs revenus, lorsqu’ils en produisent sont tout aussi matérialisables. Recevoir chaque année quelque caisses de bouteilles de vin du domaine viticole dans lequel on a investi, pour un disciple de Bacchus, cela n’a pas de prix. Ce sont également des investissements qui ont du sens. Se constituer une collection de petits maître du 18e, investir dans un vignoble cultivé en biodynamie apportent sans doute plus de satisfaction que de suivre l’évolution de ses portefeuilles en bourse. Il s’agit d’investissement plaisir, souvent le fait de passionnés.

La cerise sur le gâteau de la fiscalité

Ces biens d’exception bénéficient en outre d’une fiscalité particulièrement attractive. Ainsi un investissement dans des parts de groupements fonciers viticoles (GFV) ou en direct dans des vignobles offre deux grands atouts : une exonération d’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) et de droits de mutation à hauteur de 75 % dans la limite de 101 897 euros et à hauteur de 50% au-delà de ce seuil. Les oeuvres d’art cumulent quant à elles les avantages. Les plus-values de cession bénéficient d’un mécanisme d’imposition forfaitaire dédié. Les oeuvres d’art n’entrent pas dans l’assiette de l’ISF. Et en matière de droits de succession, ces oeuvres bénéficient également de régimes très spécifiques : dation en paiement, forfait mobilier de 5 %, etc.

Se faire accompagner

Attention cependant à ne pas surestimer les promesses de ces investissements. Les sociétés de gestion et les fonds qui leurs sont dédiés doivent être envisagés avec prudence. Les quelque 18 000 victimes de la société Aristophil spécialisé dans les livres anciens s’étaient vus promettre un rendement annuel de plus de 8%. L’affaire a tourné court et Aristophil placé en redressement judiciaire. Ces investissements demandent une expertise et une expérience qui ne s’acquiert pas en quelque mois. Pour les néophytes, il est recommandé de se faire accompagner. Les banques, notamment, mettent en place des services dédiés. Certaines ont ainsi développé une offre étendue en matière d’oeuvre d’art : estimation, négociation, vérification de l’authenticité d’une oeuvre, conseils en matière de restauration, d’assurance, ou encore stockage.

 

 

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