Regroupements et fusions, cessions du parc immobilier, recours aux fonds d’établissements, le marché des cliniques privées repense son modèle économique. red viagra tablets
Face à la réduction de sa rentabilité, le marché français de l’hospitalisation privée, qui représente environ un quart de l’offre hospitalière française doit adapter sa réponse. Un phénomène majeur puisqu’un tiers de ces établissements est actuellement déficitaire.
Un secteur en voie de consolidation get prescribed viagra
Depuis 2013, le secteur connaît une vague de concentration. Ce phénomène correspond à des opérations de croissance externe ou à des regroupements entre établissements. Il permet de viser un effet de taille et pour les cliniques de remédier à l’effritement de leurs marges. En se regroupant, les cliniques peuvent faire des économies d’échelles significatives. Elles peuvent également mutualiser leurs compétences pour rationaliser leur offre de soin sur leur territoire d’implantation. Cet effet de taille permet en outre aux groupes concernés de renforcer leur capacité d’investissement, notamment pour l’acquisition de plateaux techniques. Il les met aussi en position de mieux faire face à la concurrence, leurs homologues du secteur privé mais également, le secteur public qui lui aussi se structure, notamment avec l’entrée en vigueur des Groupements hospitaliers de territoires (GHT). Enfin constituer des groupes importants permet au secteur de la clinique privée de peser davantage dans ses discussions avec l’ARS.
Tendance aux fusions et acquisitions get viagra free
Ces 3 dernières années, le secteur a donc fait l’objet de consolidations majeures. La récente annonce de la fusion programmée au premier trimestre 2017 entre les numéros 3 et numéros 2 du secteur de la clinique : le groupe Elsan, fort de 80 établissements et le groupe Médipôle Partenaires qui totalise 45 établissements en est une bonne illustration. Le groupe Médipôle Partenaires est lui même issu d’une opération de restructuration l’acquisition de Medi-Partenaires par Medipole Sud Santé. Le groupe Elsan qui concentre 12 % de l’hospitalisation privée en France, est quant à lui issu du rapprochement de Vedici et Vitalia en novembre 2015. A l’origine de la naissance du numéro 1 du secteur, Ramsay Générale Santé, qui compte 124 établissements, on trouve également une opération de fusion entre les groupes Ramsay santé et Générale de Santé, en 2015.
Trouver des relais de financement
Le marché des cliniques peut également compter sur l’attrait qu’il exerce sur les investisseurs, y compris les investisseurs étrangers comme les fonds d’investissements qui continuent d’investir massivement dans ce secteur. Le fonds Bridgepoint est actionnaire de Médipôle Partenaires, le groupe Vitalia a été cédé par le fonds Blackstone à Vedici lui même détenu par le fonds CVC Capital Partners. Les groupes Ramsay Générale Santé et Capio (22 établissements) sont quant à eux respectivement détenus par des groupes de santé australiens et suédois. Cet apport de capitaux permet aux cliniques de financer leur croissance.
Autre axe de financement : céder ses murs à des Foncières spécialisés, une stratégie qui permet aux intéressés de dégager du cash et de se concentrer sur leur coeur de métier. Et ce ne sont pas seulement les poids lourds du secteur qui recourent à ces techniques, des groupes familiaux se tournent également vers des fonds pour soutenir leur croissance. Et les stratégies de regroupement sont également adoptées par des groupes plus modestes, à l’échelon régional. Au regard du nombre encore important de cliniques indépendantes, ce modèle économique devrait perdurer.