Les investisseurs en quête de diversification pour leur contrat d’assurance-vie disposent d’une large palette de solution afin d’optimiser le couple rendement/risque.
L’assurance-vie reste un des placements favoris des Français. En 2016, la collecte nette de l’assurance-vie a atteint 16,8 milliards d’euros, d’après les statistiques de la Fédération française de l’assurance (FFA). L’encours total des contrats d’assurance-vie a progressé de 3% par rapport à 2015 pour atteindre 1.632 milliards d’euros.
Cibler la performance
Pourquoi diversifier ? Tout d’abord pour multiplier les sources de performance. Une nécessité pour bien des investisseurs à un moment ou les fonds euros, longtemps le placement favoris des détenteurs d’une assurance-vie, connaissent des rendements à la baisse. Leur rendement moyen net de frais de gestion et hors prélèvements sociaux est passé de 4,5% en 2003 à 2,3% en 2015, d’après la Fédération française de l’assurance (FFA). Conséquence logique : la collecte en unités de compte progresse. La collecte nette s’est faite à 84% vers les unités de compte (UC) en 2016 contre 54 % en 2015.
Lisser les risques
Diversifier son portefeuille permet de diluer les risques des différents placements. Diversifier vos unités de comptes par classe d’actifs (actions, obligations, monétaire, immobilier), par secteurs d’activité (santé, nouvelles technologies, banque …,) par devise (euro, dollars..), par zone géographique, (Europe, Pays Emergents, Etats-Unis, Asie…), vous permet de limiter les pertes de capital en période d’incertitudes économiques.
Miser sur l’immobilier
Quelles pistes de réflexion pour dynamiser votre portefeuille ? Vous pouvez tout d’abord penser à utiliser votre contrat d’assurance-vie pour investir dans l’immobilier, en y logeant par exemple de la pierre-papier : des parts de Sociétés Civiles de Participation Immobilière (SCPI) ou d’organismes de placement collectif immobilier (OCPI) . Dans la mesure où l’immobilier est considéré comme présentant un caractère contra-cyclique par rapport aux marchés financiers, il va fonctionner dans un portefeuille comme un actif sécuritaire.
La piste des fonds actions et fonds obligataires
Les fonds actions peuvent se révéler très performants. Là aussi, pour limiter les risques il est possible de diversifier ses placements en choisissant des fonds centrés sur plusieurs zones géographiques, Europe et Etats Unis, par exemple, ou en optant pour des fonds dédiés à des entreprises de taille différente des entreprises de taille variées : small ou mid cap par exemple. Les fonds obligataires sont privilégiés par l’épargnant qui joue la sécurité. Mais ce constat est à relativiser. Certes les obligations d’Etat remplissent parfaitement ce critère, mais on trouve des placements obligataires beaucoup plus agressifs couplé à une bonne dose de risque : les obligations convertibles en actions. Ces obligations à haut rendement (high yields) peuvent être utilisées dans le but de dynamiser un portefeuille.
Les fonds diversifiés
Enfin les fonds diversifiés, comme leur nom l’indique, représentent une solution prête à l’emploi en matière de diversification. Obligations, actions, produits monétaires, matières premières, ces fonds investissent dans différentes classes d’actifs financiers, en s’adaptant aux évolutions du marché pour investir dans les actifs les plus prometteurs. Autre piste de diversification, les fonds thématiques qui se parient sur de grandes tendances comme la protection de l’environnement, par exemple. Ce partis pris leur permet de s’intéresser à une large gamme de secteurs : ainsi les secteurs de la santé, de l’équipement, de la sécurité, des services à la personne, des maison de retraite, et de la dépendance pour un fonds qui investit dans les réponses apportées au vieillissement de la population.