Signe d’accélération du marché, les prix de vente des logements se négocient autour de 4 %. Et les délais de vente n’ont jamais été courts : 87 jours pour signer.
Une marge de négociation de 4%
Le printemps accélère les transactions immobilières. Et avec lui, les marges de négociation fondent. En cause : une forte demande immobilière, des prix en constante progression (+3,6 % sur l’année) et un taux de concrétisation des transactions élevé. Selon le baromètre LPI Se loger du mois de mars, les acquéreurs obtiennent en moyenne une remise de 4 % sur le prix affiché par le propriétaire dans son annonce et le prix payé. Cet écart varie selon les biens : il est de 3,3 % pour les appartements et de 4,8 % pour les maisons. Toutes les zones géographiques ne sont pas logées à la même enseigne. C’est en Alsace, que la marge de négociation est la plus faible avec 2,4 % sur le prix de vente des appartements. En Île-de-France qui connaît une très forte demande, elle est à 2,7 % pour les appartements.
A l’opposé, la région Centre affiche de nouveau la marge moyenne de négociation la plus élevée, 8,9 % pour les maisons et 4,3 % pour les appartements. Mais c’est à Châlons-en-Champagne, Troyes et Reims que les prix des appartements dans l’ancien sont les plus négociés, avec un taux de 15,5 % de réduction en moyenne sur le prix de vente affiché.
Un délai de vente de 87 jours
Corrélativement, les transactions se concluent plus vite. Selon le réseau d’agences immobilières Laforêt, les appartements et maisons mis en vente trouvent acquéreur en moins 3 mois en moyenne (87 jours).
Craignant une hausse des taux d’intérêts et du prix de l’immobilier, les acheteurs se décident plus rapidement, notamment pour les petites surfaces, studio et 2 pièces, recherchés par les investisseurs et les primo-accédants, qui partent à Paris en moins de 8 semaines.