Le marché de l’immobilier affiche son dynamisme en France et en Région. Les transactions sont nombreuses et les prix des grandes villes sont nettement en hausse.
D’après une étude de MeilleursAgents sur la dynamique du marché immobilier résidentiel français (1), au 1er septembre 2017, le prix moyen du m2 en France est de 2 448 euros avec un prix moyen maximum relevé à Saint-Jean-Cap-Ferrat à 11.333 euros et un prix minimum inférieur à 500 euros constaté dans une dizaine de communes généralement rurales.
En moyenne, les prix ont augmenté en France de 2,7% depuis mars 2016 après une baisse de 10,7% depuis le plus haut de 2011. Malgré ces hausses, les prix moyens restent inférieurs de 8% au plus haut de 2011. 16 départements voient encore leurs prix baisser depuis un an.
Région : Bordeaux mène la course
La hausse des prix se concentre dans les grandes villes. En région, c’est Bordeaux qui enregistre la hausse la plus importante sur 12 mois (+14,5%), suivi de Lyon (+7,6%), Strasbourg (+6,9%), Nantes (+4,7%), Marseille (+3,9%), Nice (+3,6%), Rennes (+3,1%) Toulouse (+2,4%) et Lille (+0,3%). Montpellier est la seule grande ville de France à voir ses prix baisser sur 12 mois (-1,4%).
Précisons que cette envolée spectaculaire à Bordeaux est générée par un afflux d’investisseurs : ils comptent pour plus d’un tiers des acquéreurs soit plus du double de la moyenne nationale. Les investisseurs en résidence secondaire sont au nombre de 9%. En revanche, les primo et secondo-accédants sont significativement moins nombreux que dans les autres métropoles.
L’attrait du Grand Paris
A Paris les prix moyens atteignent 8 814 euros/m2. Ils ont enregistré une hausse de 7,7% sur les douze derniers mois et ont dépassé de 2% leur niveau historique de 2011. En Ile-de-France, la hausse se propage en s’atténuant en cercles concentriques vers la Petite Couronne (+5,2% dans les Hauts-de-Seine ; +2,8% dans le Val-de-Marne et en Seine-Saint-Denis), puis vers la Grande Couronne (+1,4% à +0,9% selon les départements). L’achèvement du Grand Paris et de son super métro devrait encore offrir de belles perspectives de croissance en Ile-de-France.
Un marché particulièrement fluide
Le marché a retrouvé une vraie fluidité. Les ventes dans l’ancien ont atteint un volume record de 907.000 transactions en un an à fin mai 2017 en augmentation de +10% sur un an. La faiblesse des taux d’intérêt qui depuis avril 2016 sont restés inférieurs à 2% sur 20 ans soutient le dynamisme du marché. Le niveau de fluidité est actuellement de plus de 3 transactions par an pour 100 ménages. Fin 2009, au plus fort de la crise, cette proportion était tombée à pratiquement 2 transactions pour 100 ménages. D’après la dernière édition du baromètre de MeilleursAgents, les primo-accédants représentent encore 32% des acheteurs. Les secondo-accédants comptent pour 40% des acheteurs, les investisseurs 16% et les acheteurs de résidences secondaires 12%. Le dispositif de défiscalisation Pinel ainsi que le prêt à taux zéro devraient prochainement être revus à la baisse. La fiscalité du PEL devrait quant à elle être alourdie. Conjoints au plafonnement des loyers toujours à l’œuvre, ces éléments sont ils de nature à enrayer le mouvement du marché ? L’avenir le dira.
(1) 94ème édition du baromètre mensuel de MeilleursAgents., septembre 2017