Le gouvernement a mis en ligne un simulateur permettant d’évaluer au plus juste le coût d’un recrutement en CDI, CDD ou en apprentissage.
Quel professionnel n’a pas besoin d’embaucher un assistant, un collaborateur dédié au développement commercial, un comptable, bref, de déléguer pour se concentrer sur son cœur de métier ? Il n’est pas toujours évident de franchir le cap, notamment par manque de visibilité sur le coût réel de ce recrutement. Sachez que vous disposez d’un outil fiable mis en place par le ministère de l’économie et le ministère du travail : un simulateur gratuit qui permet, en quelques clics, d’évaluer au plus juste le coût réel de l’embauche d’un salarié en CDI, en CDD ou en apprentissage (1).
Le CDI au plus près
Ce simulateur prend en compte plusieurs paramètres : la structure qui recrute, les aides auxquelles elle peut avoir droit, le nombre de salariés de l’entreprise, le statut du salarié (cadre ou non-cadre), le salaire brut mensuel souhaité brut ou net, à temps plein ou à temps partiel
Pour affiner l’estimation, d’autres paramètres peuvent être intégrés au calcul. Il s’agit du montant de la complémentaire santé obligatoire, du taux de risques professionnels, du facteur de pénibilité, de l’éventuelle application pour l’employeur du statut de Jeune entreprise innovante qui impacte à la baisse le niveau de charges sociales et le fait que le salarié soit affilié au régime d’Alsace-Moselle.
Une fois ces informations entrées, le simulateur délivre le montant exact perçu par l’employé (le salaire net mensuel).
Complet, le simulateur de CDI intègre 40 cotisations et aides différentes, ce qui vous permet de prendre e connaissance du détail de toutes les cotisations (part employeur et salarié), les allégements employeurs et les aides employeurs différées.
Seule limite : il ne prend pas en compte les conventions collectives, accords, régimes particuliers et aides localisées (telles que les aides accordées en ZRR etc..).
CDD et apprentissage
Si vous envisagez de recourir au CDD, il vous faudra renseigner le motif de votre recours à un CDD (contrat de remplacement, accroissement temporaire d’activité, saisonnier, contrat d’usage, contrat de mission, contrat aidé), le complément de formation professionnelle assuré par l’employeur ou à l’issue d’un contrat d’apprentissage, le salaire envisagé brut et bien sûr, la durée du contrat.
Des paramètres facultatifs peuvent affiner le calcul : nombre de jours de congés qui seront pris, le temps partiel, le nombre d’heures par semaine ou le contrat jeune vacances.
Enfin, vous pouvez même évaluer les conséquences financières des événements qui affecteraient la vie du contrat tels que la poursuite du CDD en CDI, le refus d’un CDI avantageux, la rupture anticipée du salarié, la rupture pour faute grave ou force majeure ou encore rupture pendant la période d’essai.
Pour l’apprentissage, il vous faudra renseigner le type de contrat (contrat d’apprentissage ou contrat de professionnalisation), le niveau de formation visé, la durée du contrat, éventuellement l’âge de l’alternant, le nombre d’employés de votre société, le secteur de l’entreprise, la présence d’un apprenti dans votre entreprise l’année dernière et la région du contrat.
(1) https://embauche.beta.gouv.fr/simulateur/