Se protéger et mettre à l’abri ses proches grâce un contrat d’assurance destiné à couvrir les aléas de la vie quotidienne.
5 millions de passages aux urgences, des centaines de milliers de journées d’hôpital, 2.000 décès, chaque année, le bilan des accidents de la vie courante est lourd. Qu’il s’agisse, d’une glissade sur le trottoir, d’une brûlure dans sa cuisine ou encore d’une fracture sur un terrain de foot, ces traumatismes non intentionnels, qui excluent les accidents de la circulation et les accidents du travail, constituent un vrai enjeu de santé public.
Une garantie familiale
Les blessures du quotidien peuvent s’avérer coûteuses. Incapacité temporaire ou durable d’exercer son activité, nécessité de se faire aider au quotidien : les frais supplémentaires à budgéter le temps des soins ou les conséquences de séquelles éventuelles doivent être anticipés. La garantie accidents de la vie (GAV) sert à protéger l’assuré, et éventuellement sa famille, des conséquences des accidents de la vie quotidienne. La garantie souscrite peut couvrir l’assuré uniquement, ou s’étendre aussi aux enfants, au conjoint, partenaire de Pacs ou concubin(e).
Une large palette de couvertures
La garantie s’applique lorsque l’assuré se blesse lui-même ou lorsque qu’il n’y a pas de responsable identifié de l’accident. Elle ne s’applique ni aux accidents de la route ni aux accidents de travail qui renvoient quant à eux à des régimes spécifiques d’indemnisation.
Concrètement, la GAV peut se déclencher en cas d’accidents domestiques ou d’accidents survenus dans le cadre des loisirs (voyages, sports) mais également pour des accidents provoqués par une catastrophe naturelle ou technologique.
La garantie couvre également les dommages anormaux et imprévisibles subis lors d’actes médicaux et les conséquences d’agressions ou d’attentats. Des clauses d’exclusions spécifiques peuvent être prévues pour moduler ces garanties comme la pratique de certains sports.
Quelle indemnisation ?
La garantie couvre les préjudices physiques occasionnés par l’accident, ses conséquences sur la vie professionnelle, personnelle, matérielle et familiale de la victime. Le taux d’invalidité à partir duquel se déclenche la garantie varie en fonction des contrats, entre 1% et 30 %.
En cas de décès, les préjudices moraux et économiques des bénéficiaires sont pris en compte. L’indemnisation versée dans le cadre de la garantie des accidents de la vie est plafonnée, à un seuil qui ne peut être inférieur à 1.000.000 d’euros.
L’offre d’indemnisation doit être adressée au plus tard dans les 5 mois suivant la déclaration du décès et les sommes correspondantes doivent être versées au plus tard dans les 5 mois suivant l’accord de l’assuré ou de son bénéficiaire.