Covid-19 : faut-il acheter de l’or ?

Covid-19 : faut-il acheter de l’or ?

Valeur refuge par excellence, le métal jaune a toujours constitué un actif prisé par les investisseurs dans les moments de crise économique. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Alors que les perspectives économiques s’assombrissent sous l’impact de la pandémie mondiale du Covid-19, le métal jaune suscite les convoitises. Le 9 mars 2020, l’once d’or a été cotée à 1.701 $, sa plus haute cote depuis 7 ans. Valeur refuge par excellence, le métal jaune a toujours constitué un actif prisé par les investisseurs dans les moments de crise économique.

Dans des marchés bouleversés par la crise sanitaire et économique, ce produit de diversification fait preuve d’une attractivité. En effet, sa performance est, en principe, décorrélée de celle des principales autres classes d’actifs

Un actif contra-cyclique

Quand les marchés baissent, la cote de l’or tend à grimper. Pendant la crise boursière de 2007- 2008 le prix de l’once d’or s’est ainsi envolé de plus 50% en quelque mois. Même phénomène lors de la crise des subprimes de 2007 à  2012 : le volume des transactions sur le métal jaune a augmenté de 300 tonnes par ans. Et le 6 septembre 2011, l’or a atteint son plus haut niveau historique : 1.921 $ l’once, soit 31,10 g d’or.

Précisons que la bourse de Paris a arrêté la cotation officielle du cours de l’or depuis juillet 2004. C’est un acteur privé – CPoR devises – qui assure quotidiennement la cotation de référence de plus d’une vingtaine de produits en fonction des chiffres du London Bullion Market et de son propre volume de transactions. S’il fait figure de valeur sécuritaire, n’oublions pas qu’il n’offre aucun rendement et qu’il ne s’agit pas d’un placement garanti. Attention, donc à ne pas acheter trop haut. Le cours de l’or est volatile. Le risque liquidité n’est jamais à écarter.

Pièces : l’offre se raréfie-t-elle ?

Pièces, lingotins, lingots, l’or physique se présente sous de multiples formes. Outre les classiques lingots d’un kilo d’or, il existe des lingotins sous un format plus accessible variant généralement de 10 à 500 grammes. Les pièces d’or sont réputées les plus liquides. Parmi les plus connues, citons les Napoléons, une valeur prisée des investisseurs.

En fonction des variations de l’offre et de demande, deux phénomènes sont susceptibles d’affecter la valeur d’une pièce. Quand, la demande surpasse l’offre, les pièces sont valorisées à un prix supérieur à leur valeur en or pièces, ce qu’on appelle la « prime ». Au contraire, quand l’offre excède la demande, les pièces sont valorisées à un prix inférieur à leur valeur en or et peuvent même être négociées sous leurs valeurs de fonte. On parle alors de risque de « décote ».

Faute d’offre, ces derniers jours, CPoR devises a suspendu le 19 mars dernier la cotation du Napoléon. Si cette cotation n’avait pas été provisoirement suspendue, la prime actuellement fixée autour de 2% aurait littéralement explosé.

 

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