La rentrée de l’immobilier : bilan et perspectives

La rentrée de l’immobilier : bilan et perspectives

Hausse des prix dans l’ancien, attractivité des métropoles et des villes moyennes en région, déséquilibre entre l’offre et la demande : état des lieux du marché hexagonal.

Dans un marché de taux bas, et un contexte de taux d’épargne record, la demande de biens immobiliers a été dynamique au premier semestre 2021, ce qui a soutenu le phénomène de hausse des prix.

Une demande forte

Face à la hausse de la demande générée notamment par la succession des épisodes de confinement qui conduisent les Français à acheter plus grand ou plus au vert pour vivre et travailler dans de meilleures conditions, l’offre n’a pas suivi, créant une situation de quasi-pénurie de biens à vendre.

D’après l’Indice de tension immobilière de Meilleurs Agents, les 11 plus grandes villes de France comptent désormais près de 10% d’acheteurs de plus que de vendeurs. Fin 2020, ce ratio n’était que de 5%. Il a donc quasiment doublé. Ce phénomène est particulièrement marqué dans des villes comme Montpellier, Rennes ou encore Toulouse et constitue un facteur de hausse des prix.

Des prix en hausse pour les appartements

Sur un an, l’augmentation du prix de l’immobilier ancien tous logements confondus, a atteint +4,4%, signale le Baromètre LPI-SeLoger de juillet 2021. Si cette hausse est très significative, elle semble légèrement marquer le pas. Sur les trois derniers mois, l’augmentation a été limitée à +1,8%. Ce sont les appartements qui ont été la locomotive de cette tendance haussière. Leurs prix ont progressé de 6,3% sur l’année et de 3,8% sur le trimestre. En revanche, sur le marché des maisons, si les prix enregistrent 1,9% de hausse annuelle, sur le trimestre, la tendance est baissière, avec un recul de 1%.

Un haut niveau de prix à Paris

Cette tendance à la hausse aboutit à des prix élevés, notamment à Paris. D’après le baromètre LPI/SeLoger, le prix au mètre carré à Paris culmine désormais à 11.194 euros, avec une augmentation de 5,3% sur un an. Dans 16 des 20 arrondissements parisiens, les prix dépassent les 10.000 euros/m² ; ils dépassent les 14.000 euros/m² dans les 6e et 7earrondissements, ce qui fait de Paris la plus chère des grandes villes de France. Mais l’Ile-de-France n’est plus la locomotive du marché. Et la petite et la grande couronne performent mieux que Paris.

L’attrait du Littoral

D’après la note de conjoncture des Notaires de France, au printemps 2021, ces sont des métropoles en région qui signent les plus belles performances sur un an : +11,6% pour la très convoitée ville de Nantes ou encore +14% à Rennes, marquant l’intérêt renouvelé des Français pour le littoral ouest. Certaines villes moyennes de plus 50.000 habitants voient également leur prix s’envoler : +19% d’augmentation à Poitiers, +18% à Albi et Valence, d’après le Baromètre LPI-SeLoger de juillet 2021.

Une tendance durable ?

D’après les chiffres de SeLoger 55% des futurs acheteurs et 51% des futurs vendeurs s’attendent à ce mouvement de hausse des prix se poursuivent dans les prochains mois. Et 44% des porteurs d’un projet d’achat immobilier jugent que le second semestre 2021 constitue un moment favorable pour réaliser leur projet d’acquisition d’un logement.

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