Fin du dispositif Pinel : Une fausse bonne idée de l’État ?

Fin du dispositif Pinel : Une fausse bonne idée de l’État ?

La fin du dispositif Pinel, prévue pour 2024, marque un tournant important dans le paysage de l’investissement immobilier français.
L’État, en mettant fin à cette incitation fiscale, espère rééquilibrer le marché du logement.

Cependant, cette décision est-elle réellement une solution ?
Ou bien risque-t-elle d’aggraver le déficit déjà critique de logements ?

Impact sur le marché immobilier :

Avec l’abandon de ce dispositif, de nombreux investisseurs risquent de se détourner du marché locatif. Si l’État ne compense pas cette suppression par des mesures incitatives, les particuliers pourraient se tourner vers des investissements plus sûrs, diminuant ainsi l’offre locative. Les zones tendues, notamment les grandes agglomérations, pourraient voir leurs diffcultés s’aggraver.

Le rôle clé de l’investisseur particulier :

Plutôt que de compter uniquement sur l’État pour résoudre la crise du logement, il est crucial de reconnaître le rôle fondamental des investisseurs particuliers. Sans eux, la construction de nouveaux logements pourrait ralentir considérablement, et l’offre locative, notamment dans les zones où la demande est forte, deviendrait encore plus insuffisante.

La suppression du Pinel pourrait sembler judicieuse à court terme, mais sans une participation active des investisseurs particuliers, le déficit de logements continuera à croître. L’État et les particuliers doivent
collaborer pour équilibrer l’offre et la demande sur le marché immobilier.

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