En vogue dans les grandes villes, le partage de bureau est très pratiqué par les entrepreneurs en devenir. Ils apprécient la facilité et la souplesse de son fonctionnement, l’échange entre créateurs d’entreprises et un engagement plus léger que la location.
Espace partagé
Ce coworking peut prendre plusieurs formes selon les services proposés aux startuppers. Au minimum, il s’agit d’un hébergement physique : la location d’un ou plusieurs postes de travail dans un espace partagé, ou d’une pièce, dans des locaux adaptés à l’activité professionnelle. Mobilier, téléphone et internet sont compris. Peuvent s’y ajouter l’ensemble des commodités d’un grand espace de travail : l’accès à une salle de réunion, un espace repas, les services d’un accueil ou encore un standard. Solution facile, le créateur n’a plus qu’à brancher son ordinateur pour travailler. Solution souple il pourra prendre un poste de travail supplémentaire pour accueillir, le moment venu, un stagiaire ou un salarié sans avoir à rechercher de nouveaux locaux. En plus de ses atouts fonctionnels, le partage de bureau rompt l’isolement, et crée une énergie stimulante. L’ambiance de travail est au rendez-vous.
Pépinière, incubateur, accélérateur
Depuis une dizaine d’années fleurissent des pépinières d’entreprises, des incubateurs, ou encore des accélérateurs. Ces lieux représentent davantage que des espaces physiques de travail. A condition de jouer le jeu, ils offrent aux entrepreneurs des opportunités de réseau, partenariats, et de développement. Entre aide et complémentarité y sont de mise. Parmi eux, plus de deux cents incubateurs ou accélérateurs s’adressent aux entrepreneurs au stade du projet. Ils vont bénéficier d’une sérieuse assistance pour monter leurs dossiers administratifs, financiers, juridiques, pour une durée limitée à trois ans. Délai au-delà duquel ils sont censés voler de leurs propres ailes et laisser la place à de nouveaux candidats. En général, l’incubateur, financé par une université, une grande école une collectivité publique sélectionne ses candidats qui s’affranchissent d’une cotisation. Beaucoup d’entre eux privilégient les projets tournées vers les nouvelles technologies et l’innovation numérique. Si les incubateurs privés concentrent leur accompagnement sur le développement commercial de ses incubés, les incubateurs publics axent plutôt leur travail sur le développement scientifique du produit ou service.
Bon à savoir : certains d’entre eux sont spécialisés en économie sociale et solidaire, éducation, marchés internationaux ou au contraire réservés aux développements sur le marché local.