La pierre papier affiche de bonnes performances et l’enveloppe de l’assurance-vie est dotée d’une fiscalité favorable. Alors, pourquoi ne pas loger vos SCPI et OPCI dans un contrat d’assurance-vie ?
Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) ou Organismes de Placement Collectif en Immobilier (OPCI), les placements en pierre papier ont affiché des performances record en 2015 : 4,85% nets de frais et de charges pour les SCPI, 3,1% pour les Opci, selon les chiffres de l’Association française des sociétés de placement immobilier.
Profitez d’une fiscalité allégée
Détenir des SCPI ou des OPCI au sein d’un contrat d’assurance-vie vous permet de profiter de la fiscalité spécifique de l’assurance-vie, qui présente des avantages par rapport à une détention en direct.
Si vous retirez tout ou partie des fonds 8 ans après la souscription du contrat, les produits du contrat d’assurance-vie sont soumis à l’impôt sur le revenu ou, sur option, au prélèvement libératoire au taux de 7,5%. Vous bénéficiez toutefois d’un abattement de 4.600 euros par an, 9.200 euros si vous êtes soumis à une imposition commune.
En cas de retraits des fonds moins de 8 ans après la souscription du contrat, les produits sont ajoutés à votre revenu imposable au barème progressif de l’impôt sur le revenu. Vous pouvez opter pour le prélèvement forfaitaire libératoire de l’impôt sur le revenu dont le taux s’élève à 35% si le retrait a lieu avant la fin de la 4ème année, 15% si le retrait a lieu entre la 4ème et la 8ème année. N’oublions pas que l’assurance vie offre une fiscalité particulièrement favorable en cas de transmission par décès des capitaux investies.
Davantage de liquidité
Lorsque la pierre papier est détenue dans un contrat d’assurance-vie, sa liquidité s’en trouve facilitée. La compagnie d’assurance est en effet obligée de garantir la liquidité des parts de SCPI détenues dans le contrat et de verser les fonds dans les 2 mois après l’ordre de vente. Pour les OPCI, c’est leur composition qui garantit leur liquidité puisque ces organismes doivent être composés, pour 10 % au moins, de liquidités.