Les hauts niveaux de collecte sont soutenus par de bonne performance en termes de rendement.

Records historiques de collecte

Les excellents niveaux de collecte enregistrés témoignent de l’intérêt pérenne des investisseurs pour le secteur très porteur de la pierre papier. Avant la fin de l’année 2019, la collecte frôlait la barre des 8 milliards d’euros, soit une augmentation de près de 58 % par rapport au 9 premiers mois de l’exercice précédent, d’après les chiffres de l’Association française des sociétés de placement immobilier (Aspim).

Avec près de 4 milliards d’euros, les SCPI de bureaux, ont mobilisé un peu moins de la moitié de la collecte. Un tiers de la collecte a profité aux SCPI diversifiées, au détriment des SCPI de commerces qui souffrent d’une relative désaffection (7 %).

Une alternative aux fonds euros ?

Les sous-jacents immobiliers des SCPI, c’est-à-dire les biens immobiliers réels détenus par ces véhicules, leur confèrent une image de sécurité qui rassure les investisseurs, à la recherche d’une alternative aux fonds euros.

Pourtant, contrairement aux fonds euro, les supports en unités de comptes ne garantissent pas le capital versé. Les très bonnes performances dont ils ont pu faire preuve ne préjugent pas non plus de leurs performances futures. S’agit-il de produits très risqués ? Ils correspondent à une prise de risque modérée à long terme, dans la mesure où ils offrent une réelle résistance dans des marchés difficiles et présentent le grand mérite d’être décorrélés des autres produits financiers.

Régularité

Sur 15 ans, la performance moyenne annuelle des SCPI avoisine les 7,8 % avec une volatilité de 3,6 %. Si les meilleures SCPI peuvent générer un rendement avoisinant les 6 %, le rendement moyen pour 2019, se situe à 4,51 % d’après la plateforme France SCPI (non loin des chiffres de 2018 avec un rendement moyen annuel de 4,35 %). Depuis 30 ans, les SCPI font preuve d’une grande régularité, leur rendement se situant au dessus de 4%, ce qui n’est pas le moindre de leurs atouts.