Faut-il céder à la ruée vers l’or ?

Faut-il céder à la ruée vers l’or ?

Après de bonnes performances en 2020 à la faveur de la crise économique, les perspectives d’investissement sur le métal jaune sont toujours favorables.

Valeur refuge par excellence, l’or a toujours attiré les investisseurs en période de turbulences économiques comme celle que nous traversons avec la crise de la covid-19. C’est aussi une source de diversification du patrimoine lorsque la conjoncture est favorable.

Une source de diversification

Les professionnels préconisent en général une allocation de 5 à 10% du capital à l’or ou à des valeurs qui lui sont liées, dans un objectif de sécurisation et de diversification du portefeuille.

Sous sa forme physique, l’investisseur peut arbitrer entre plusieurs options : des pièces d’or, comme les Napoléons, des lingots d’un kilo, ou des lingotins dont le format varie généralement de 10 grammes à 500 grammes. Autre possibilité, opter pour l’or papier avec les ETF, ces produits financiers indexés sur l’or qui permettent de se positionner sur l’or, sans avoir recours à l’or physique.

De bonnes performances en 2020

Le métal jaune a effectué une bonne année 2020. La performance de ce produit de diversification est décorrélée de celle des principales autres classes d’actifs, ce qui n’est pas le moindre de ses atouts. Les aléas boursiers consécutifs à la crise sanitaire ont dopé les cours de l’or. Le 9 mars 2020, l’once d’or a été cotée à 1.701 dollars, sa plus haute cote depuis 7 ans.

L’or est en effet traditionnellement considéré comme un actif contra-cyclique. Les périodes de crise lui sont généralement favorables. Le cours avait ainsi atteint son plus haut niveau historique le 6 septembre 2011, en pleine crise des subprimes, à 1.921 dollars l’once. Entre janvier et juillet 2020, son cours a augmenté de 15%. Et sur l’ensemble de l’année sa performance est de + 25 %, du jamais vu depuis plus d’une décennie.

Des perspectives attractives pour les prochains mois

Les perspectives 2021 paraissent bonnes. Pour la majorité des experts, la présidence de Joe Biden devrait avoir un effet bénéfique sur le cours de l’or. Le plan massif de relance devrait s’accompagner d’une baisse du dollar. Celle-ci serait mécaniquement favorable au cours de l’or qui est libellé en dollars. Les équipes de Goldman Sachs tablent sur un cours à 2.300 dollars l’once. Un record attendu sur fond de reprise économique associé à un niveau d’inflation élevé.

Des risques à maîtriser

La « relique barbare » selon l’économiste Keynes, même si elle continue être considérée comme une valeur sécuritaire, constitue un actif très particulier puisqu’elle n’offre aucun rendement. Son véritable intérêt dépend des taux d’intérêt réels. En clair, plus les taux d’intérêt faciaux minorés du taux d’inflation sont élevés, plus cet actif est attractif. Autre risque à anticiper : celui de la volatilité du cours de l’or. Enfin, le risque liquidité n’est pas non plus à écarter.

 

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