Vous avez sans doute entendu parler du capital-investissement, également appelé private equity. De quoi s’agit-il ? Il consiste à prendre des participations dans des entreprises non cotées en bourse.
Selon la phase de maturité de l’entreprise qu’il finance, de sa création à sa vente, il prend le nom de :
- capital-amorçage ou seed capital pour financer le démarrage de l’entreprise,
- capital-création pour financer les start-ups,
- capital-développement pour financer une entreprise en pleine maturité qui entre dans une nouvelle phase de développement,
- capital-transmission qui intervient au moment de la cession d’une entreprise.
- cotées ayant une forte rentabilité, à hauteur de 50 % minimum.
Cet argent renforce les fonds propres des entreprises, ce qui leur permet d’obtenir des financements bancaires dans de meilleures conditions. Un cercle vertueux pour mener à bien leurs projets de développement. C’est aussi la raison pour laquelle ces investissements s’inscrivent dans un temps long, qui peut aller de 5 jusqu’à 10 ans, délai pendant lequel les fonds sont immobilisés.
Une nouvelle classe d’actifs
Aujourd’hui, cette classe d’actifs n’est plus réservée aux seuls investisseurs institutionnels (compagnies d’assurances, mutuelles, caisses de retraite, etc…), ni à des business angels fortunés. Des fonds permettent à chacun d’y investir une fraction de son épargne, au bénéfice des start-ups, PME (petites et moyennes entreprises) ou des ETI (entreprises de taille moyenne).
L’investissement peut être réalisé en direct au capital des entreprises, mais aussi à travers des fonds de capital-risque :
- FCPI (fonds commun de placement dans l’innovation) : investit dans des PME non cotées innovantes à hauteur de 60% minimum,
- FIP (fonds d’investissement de proximité) investit dans des PME non cotées régionales, à hauteur de 60% minimum,
- FCPR (fonds commun de placement à risque) : investit dans des sociétés non cotées ayant une forte rentabilité, à hauteur de 50 % minimum.
L’investisseur peut aussi acheter des parts de fonds de capital investissement à travers son compte titres et en achetant des unités de compte dédiées avec son contrat d’assurance-vie.