Une partie de l’épargne placée dans un contrat d’assurance-vie peut être temporairement ou définitivement retirée. Dans le premier cas, il s’agit d’une avance. C’est une sorte de crédit. L’assurance vous verse le montant souhaité sans que cela réduise le capital accumulé. En contrepartie, vous vous engagez à rembourser les sommes obtenus dans un délai défini avec l’assurance. Bien sûr, ce service n’est pas gratuit. Des frais seront prélevés à l’image d’un taux d’intérêt sur un crédit. L’avance sur un contrat d’assurance-vie peut être refusé par l’assurance. Tout va dépendre de votre profil de risque et les raisons qui motivent la demande d’une avance.
A défaut d’obtenir une avance, vous pouvez procéder à un rachat partiel. Là, vous prélevez le montant de votre choix sur les sommes déjà accumulées. En revanche, cela provoque plusieurs conséquences. D’un côté, il y a une réduction de l’épargne placée et donc une baisse du capital à percevoir à terme. Ceci peut être partiellement rattrapé par des versements complémentaires plus importants par la suite. De l’autre, une partie des capitaux rachetés est imposable, ce sont les intérêts. Il faut les ajouter avec les revenus mobiliers perçus l’année concernée sur la déclaration de revenus. L’intérêt de faire un rachat doit tenir compte de la date de souscription. Mieux vaut attendre au moins huit ans. Si l’assurance-vie a été ouverte il y a moins de 4 ans, les intérêts associés au rachat seront taxés à hauteur de 35 %, 15 % entre 4 et 8 ans et 7,5 % au delà de 8 ans